Santé

Dans les pays du Sud, les services publics de santé sont au défi de répondre aux besoins croissants des populations, malgré des budgets souvent insuffisants au regard des enjeux.

La crise liée à la pandémie mondiale Covid-19 a eu de lourdes conséquences économiques et sociales, qui restreignent l’accès aux soins pour une part croissante de la population. En complémentarité avec le secteur public, de nombreux défis doivent être relevés afin de développer le secteur privé de la santé et le rendre plus résilient face aux crises : accroitre les capacités de formation des professionnels de santé, renforcer et de coordonner à échelle régionale la régulation du secteur (notamment pharmaceutique), améliorer des infrastructures générales pour permettre une production aux meilleurs standards.

Malgré les progrès remarquables réalisés au cours des dernières années, les maladies infectieuses et transmissibles continuent de représenter le plus lourd fardeau en matière sanitaire dans nombre de pays du Sud. Par ailleurs, l’allongement de la durée de vie, et la pression croissante des maladies chroniques (diabète, cancer, maladies cardiovasculaires) posent des défis inédits aux systèmes de santé dans les pays en développement et émergents.

Pour répondre à ces évolutions, des investissements massifs sont nécessaires – au-delà des capacités de financement public dans la plupart des pays du Sud. Une coopération efficace avec le secteur privé peut permettre d’organiser et d’améliorer durablement l’offre de soins, en faisant émerger des solutions adaptées.

Dans cette perspective, Proparco soutient le financement d’établissements hospitaliers et de cliniques privées de qualité, en mettant l’accent notamment sur la formation du personnel, la création de nouvelles spécialités (oncologie, chirurgie pédiatrique), et l’équipement de plateaux techniques de dernière génération. Nous participons également au renforcement des capacités de diagnostic en accompagnant le développement d’acteurs de la biologie médicale.

La disponibilité des médicaments, efficaces et abordables, représente également un enjeu majeur pour traiter des maladies prioritaires comme le paludisme, le VIH/sida, la tuberculose, ou chroniques comme le cancer ou le diabète.

Dans les pays en développement, leur disponibilité est compromise par des coûts élevés, des déficiences de l’approvisionnement et des systèmes de distribution, etc.

C’est pourquoi Proparco soutient la production et la distribution de médicaments locaux abordables, à travers le financement de laboratoires, de groupes pharmaceutiques, ou encore de chaînes de distribution pharmaceutiques.

Ces interventions se font par le financement direct d’opérateurs privés ou via des intermédiaires (banques, fonds d’investissement…) dédiés au financement des acteurs de la santé (PME d’équipements et de matériels médicaux, pharmacies, etc.), en encourageant les transferts de technologies.