Spécialisé dans la construction de logements destinés aux populations à faibles revenus, Calgro M3 pourra, avec le soutien financier de Proparco, construire près de 50 000 logements d'ici 2023.
Calgro M3 est un promoteur immobilier « clés en mains » coté à la bourse de Johannesburg et spécialisé dans la construction de programmes intégrés d’immobilier résidentiel, le développement de parcs commémoratifs et les investissements immobiliers.
Calgro opère depuis 1995. Le groupe est numéro un en Afrique du Sud sur le secteur du logement abordable. Il est aussi le premier promoteur privé du pays à concevoir et construire des « projets immobiliers intégrés ». Il s’agit de projets comportant des unités résidentielles dans toutes les gammes de prix pratiquées pour le secteur dit « à faibles revenus », mais aussi des équipements sociaux intégrés (jardins publics, crèches, écoles et commerces, notamment). L’objectif est de contribuer à créer des communautés qui s’inscrivent dans la durée, de favoriser l’intégration et d’encourager la mobilité sociale.
Proparco a octroyé un prêt d’un montant de 387 millions de ZAR (l’équivalent de 25 millions d’EUR) au Groupe Calgro, via sa filiale à 100% Calgro M3 Developments, et avec la garantie de Calgro Holdings. Ce prêt est destiné à financer des projets d’immobilier résidentiel abordable, dans des zones urbaines prioritaires, sur tout le territoire sud-africain.
L’immobilier résidentiel destiné aux populations à faibles revenus joue un rôle direct dans la réduction des inégalités spatiales et socioéconomiques. Dans les pays en développement, le coût d’un logement de qualité « normale » est inaccessible pour la plupart des ménages à faibles revenus. En Afrique du Sud, on estime à 4,14 millions de ménages le déficit de logements dans le pays. Un défi colossal qui ne cesse de s’amplifier, au vu de la croissance démographique et de l’augmentation des taux d’urbanisation.
Le prêt de Proparco permettra de construire, entre 2018 et 2023, environ 49 000 unités résidentielles abordables dans des zones de développement prioritaire à travers le pays. On estime ainsi à plus de 190 000 le nombre de personnes qui pourront bénéficier de ce projet.
Ces informations sont données au moment de la signature et ne préjugent pas de l’évolution de l’opération/projet.