Proparco - Fredrich Ochieng Photos
Un secteur très affecté par les impacts de la Covid-19
En cet après-midi de novembre, dans les longues allées des serres de Bigot Flowers Kenya, plusieurs dizaines d’employés coupent et assemblent délicatement des bouquets de roses arrivées à maturité. Il y a seulement quelques mois, l’endroit était pourtant désert, entièrement vidé de ses ouvriers horticoles, à l’arrêt faute d’activité.
« Quand la crise a commencé en mars, l’activité s’est d’abord réduite 20 à 30 %, puis elle a chuté de 100 % en moins d’une semaine », se souvient Jagtap Kakasaheb, agronome à la ferme. Un choc pour l’entreprise, alors qu’au Kenya, le secteur agricole est le principal contributeur au PIB à 34,1% en 2019. Le non placement des fleurs coupées conduit à leur destruction. Au début de l’épidémie, des millions de fleurs ont été détruites en deux semaines. « À cause de l’épidémie nous n’avons pu ni nous fournir en fleurs, ni les exporter. Cela a été une perte très importante pour l’entreprise », confirme l’agronome.