L’année 2011 a renforcé les tendances à l’oeuvre depuis plusieurs annéesdans notre champ d’action.
La présidence française du G20 a définitivement consacré l’inclusion du développement à l’agenda de cette instance au motif qu'il est le vecteur d’une mondialisation plus juste. Elle a fait émerger des propositions concrètes sur les trois piliers de toute politique d’aide au développement : la lutte contre le réchauffement climatique ; le traitement de la question sociale, devenue primordiale avec les printemps arabes ; et surtout l’amélioration de la sécurité alimentaire pour les pays d’Afrique subsaharienne et la stimulation de leur croissance économique, notamment par le développement d’infrastructures. La quatrième conférence
des Nations unies sur les pays les moins avancés a rappelé que la bataille contre la pauvreté était loin d’être achevée.