• logo linkedin
  • logo email
Signature accord Proparco-Activa
Le secteur de l’assurance est un levier de développement économique et social pour le continent africain. C’est pourquoi Proparco accompagne en fonds propres l’expansion du groupe Activa.

Proparco s’est engagé à investir 10 millions d’euros en fonds propres dans le groupe Activa, pour l’accompagner dans son développement en Afrique subsaharienne.

Créé au Cameroun en 1998, le groupe Activa est un acteur majeur de l’assurance (vie et non vie) en Afrique subsaharienne. Il compte des filiales dans cinq pays : Cameroun (Activa Assurances et Activa Vie), Ghana (Activa International Ghana), Guinée (UGAR Activa et Activa Vie), Libéria (Activa International Libéria) et Sierra Leone (Activa International Sierra Leone). Son actionnariat est détenu à majorité par son fondateur Richard Lowe et des privés camerounais, aux côtés d’homologue multilatéral, de Proparco, la SFI.

Activa se développe sur le continent africain, en s’appuyant notamment sur le Réseau Globus qu’il a fondé en 2007. Globus est un réseau non intégré d’assureurs offrant aux clients et courtiers internationaux, via une plateforme basée au Cameroun, une solution d’assurance globalisée dans plus de 40 pays du continent, francophones, anglophones, arabophones ou lusophones. C’est le partenaire privilégié des principaux assureurs internationaux qui ne disposent pas de filiales en Afrique (Generali, Zurich, Chubb, XL, etc.). Globus a également créé une compagnie de réassurance captive, Globus Re.

Les fonds investis permettront de soutenir l’essor du Groupe Activa, notamment en Afrique centrale et en Afrique de l’ouest. En entrant au capital d’Activa, Proparco marque son appui à la vision portée par un groupe dynamique, qui se développe sur un marché africain en expansion. Celui-ci représente, pour l’instant, à peine 1,5% du marché mondial de l’assurance et, à l’exception de l’Afrique du Sud, le taux de pénétration ne dépasse pas 1% du PIB du continent. Néanmoins, plusieurs facteurs plaident pour un essor rapide du secteur, à commencer par le dynamisme économique de l’Afrique, l’émergence de classes moyennes, le développement de nouveaux modes de distribution tels que l’offre de produits et de services via la téléphonie mobile... Cet essor du secteur est d’autant plus attendu que l’assurance a le potentiel pour participer au développement de l’Afrique : elle contribue, en effet, à stimuler la croissance, à accroître la résilience des économies locales face aux évènements extrêmes et à favoriser la solidarité entre les individus. À cela s’ajoute sa capacité, pour l’instant limitée en Afrique, à canaliser l’épargne des ménages et à investir à long terme dans les entreprises et les projets d’infrastructure en faveur du développement local.