93% de l'électricité produite en Jamaïque dépendaient, en 2016, des importations de pétrole. Si les énergies renouvelables ne représentent que 7% du mix énergétique, l'objectif du gouvernement jamaïcain est de porter la part des énergies renouvelables à 20 % d'ici 2030. Paradise Park s’inscrit dans cette stratégie nationale.
Pour Grégory Clémente, directeur général de Proparco, « cette centrale est essentielle à la diversité du mix énergétique de l’île et permettra de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Ce projet illustre notre volonté d’accompagner des pays comme la Jamaïque dans l’atteinte de leurs objectifs de développement durable et de lutte contre le changement climatique. Étant donné les besoins énergétiques immédiats et croissants du pays, nous avons opté pour une structure de financement simple et robuste. Cette opération n'aurait pas été possible sans les relations solides qui unissent les sponsors et l'engagement des autorités jamaïcaines ».
La centrale produira l’énergie la moins chère disponible actuellement en Jamaïque et contribuera à éviter l'émission de près de 110 000 tonnes de CO2 par an.
La mise en service de Paradise Park, dont Neoen est l’actionnaire majoritaire, est prévue pour le premier semestre 2019.
Lire le communiqué de presse conjoint Neoen, Rekamniar Frontier Ventures, MPC Caribbean Clean Energy Fund, FMO et Proparco :
Pour financer la plus grande centrale #solaire de #Jamaïque, Proparco accorde un prêt de 48,5 MUSD, aux côtés de @FMO_development. Un projet essentiel pour diversifier le mix énergétique de l’île et réduire sa dépendance aux énergies fossiles ?https://t.co/HEGZljHh3f pic.twitter.com/sWc709fRUg
— Proparco (@Proparco) 31 mai 2018