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Ferme d'élevage Songa
Proparco a accordé un prêt de 15 millions de dollars sur 8 ans à la société équatorienne SONGA (Sociedad Nacional de Galapagos) pour l’extension de ses capacités de production. Près de 450 emplois directs et indirects seront créés dans les prochaines années par le développement de ce groupe qui s’illustre par la mise en place des meilleurs standards de l’industrie dans toutes ses fermes d’élevage.

Le groupe Songa maîtrise aujourd’hui la quasi-totalité de la chaîne de production de valeur, de la domestication des crevettes à leur commercialisation. Ce prêt permettra à l’entreprise de financer l’extension de ses capacités de transformation et de conditionnement ainsi que ses capacités de réfrigération.

Dans un contexte macro-économique momentanément dégradé en Equateur, cette première opération de Proparco dans le secteur agro-industriel équatorien joue ici un véritable rôle contra-cyclique en finançant sur le long terme une entreprise locale.

Une entreprise engagée et résiliente

Songa se distingue par la qualité de sa production et le respect des meilleures normes sanitaires et environnementales. L’usine de transformation et de conditionnement et l’ensemble des fermes d’élevage du groupe sont aujourd’hui en cours de certification ASC (Aquaculture Stewardship Council), qui reconnait ainsi l’aquaculture responsable menée par Songa.

Cette préoccupation pour des procédures d’élevage strictes et les capacités d’adaptation de Songa expliquent la résilience de ce groupe créé en 1932 et qui surmonté la crise économique équatorienne de la fin des années 1990 ainsi que les crises sanitaires successives qui ont touché l’industrie mondiale des crevettes depuis les années 1990.

Un secteur important pour l’économie du pays

Près de 300 recrutements directs sont attendus dans les 5 prochaines années pour accompagner le développement des capacités de l’usine de transformation. 150 emplois indirects devraient également être créés dans les fermes aquacoles partenaires au cours des 5 prochaines années.

Le projet permettra également de soutenir un secteur agro-industriel rendu stratégique en Equateur par la baisse des revenus issus du pétrole. Ce secteur emploie aujourd’hui 190 000 personnes et représente 11% des exportations du pays.